Lenny B. Conil installé depuis 15 ans à Hong Kong
Lenny B. Conil a bientôt 40 ans Il est né et a grandi à Nîmes. « J’ai déménagé à Montpellier pour y commencer mes études en 2000 juste après le bac à la fac de sciences Montpellier 2 avec un DEUG de géologie. À la fin de ce DEUG, j’ai été accepté à l’école d’ingénieur ISIM (devenu pendant j’y étudiais Polytech’Montpellier) en sciences et technologies de l’eau », détaille-t-il. Il rajoute : « j’avais déjà envie de voyager donc je suis parti en Espagne pour un stage puis j’ai fait ma dernière année en 2005 en double diplôme de Master of Science à l’Université de Cranfiled au Royaume-Uni ».
Son parcours professionnel va l’emmener de l’Asie à Bruxelles : « j’ai intégré Veolia en stage à Montpellier et, ayant été lauréat de leur concours étudiant ‘Les Trophées Performance’, j’ai pu obtenir un poste en VIE en Chine Continentale en 2006. J’ai déménagé à Hong Kong en 2007 et j’ai occupé diverses fonctions pour la région Asie de Veolia. Depuis 2016, je m’occupe de l’innovation pour le groupe dans cette région du monde. Je vais bientôt quitter l’Asie et Veolia, car je dois prendre en septembre cette année la responsabilité globale de l’innovation packaging pour le groupe ABInBev à côté de Bruxelles. C’est le conglomérat belgo-brésilien qui détient environ 500 marques, principalement de bières, notamment Stella Artois, Corona, Budweiser or encore Leffe et Hoegaarden. C’est une reconversion toujours dans le domaine de l’innovation, mais qui va me permettre d’apporter mes connaissances en économie circulaire à une toute nouvelle industrie ».
Hong Kong, une ville en pleine évolution
Lenny commente cette évolution : « je vis donc à Hong Kong depuis plus de 15 ans et c’est une ville que j’adore, j’y ai vécu presque aussi longtemps qu’à Nîmes dont je suis originaire. C’est une ville pleine d’opportunités et à laquelle on s’attache beaucoup. Il est facile d’y rencontrer des gens, c’est un melting pot assez international. Ou en tout cas, ça l’était pendant longtemps. Depuis 2020, les changements politiques qui ont accompagné la crise du Covid ont changé Hong Kong en profondeur. Nous sommes à l’été 2022 et les restrictions de voyage sont encore très strictes ainsi que les mesures sanitaires en place. » Un départ pour Bruxelles : « cela a participé à notre décision en famille de partir cette année. La majorité des gens que je connais ont quitté ou vont quitter Hong Kong ou la Chine cette année. La communauté étrangère sent que la réponse politique à la situation sanitaire ne va pas s’améliorer significativement donc la plupart préfèrent partir, surtout ceux qui ont des enfants pour lesquels les impacts sont difficiles. Cela étant dit, cela laisse aussi des places vacantes, par exemple pour des jeunes sans enfants ou ceux dont les enfants sont déjà grands et indépendants. Si on accepte de devoir faire des quarantaines à l’hôtel après chaque voyage et les règles changeantes, il y a de très bons jobs ici ! »
Le rapprochement de sa région d’origine
« Mes parents habitent désormais à Lunel et en vivant en Belgique, je vais pouvoir y venir bien plus souvent qu’avant grâce au vol direct entre Nîmes et Charleroi. Avant la période Covid qui ne m’a pas permis de revenir depuis 2 ans et demi, je rendais visite à mes parents et passais du temps en Occitanie 2 ou 3 fois par an », projette Lenny.
Lenny B Connil a reçu le prix de l’expatriation en 2013, c’est de cette façon qu’il a découvert la communauté Racines Sud : « j’ai reçu le prix de l’ambassadeur de la région Languedoc-Roussillon. Je pense que c’est une communauté utile et sympathique qui permet de rencontrer des gens venant de la région lorsque l’on vit à l’étranger ».