Melvil Donnart, d’un stage de fin d’étude à une startup qui réduit les coûts de logistique !

Originaire de Brive la Gaillarde, Melvil a obtenu son DUT informatique à Limoges. Il réalise un semestre d’étude au Danemark, puis pour son stage de fin de diplôme, il choisira l’Australie : « j’ai été séduit par le fait de travailler en anglais, au-delà des compétences que j’acquérais. Les cultures sont différentes, le management aussi. » Le ton est donné, c’est l’international qui l’attire.

Il intègre ensuite l’école d’ingénieurs Polytech Montpellier pendant 3 ans pour suivre la formation d’informatique et gestion : ”là encore, je suis attiré par l’international : Norvège, Singapour et enfin les Pays-Bas, j’ai pris toutes les opportunités de stages et d’échanges pour voyager et découvrir de nouvelles cultures.”

C’est pourquoi, lorsque l’entreprise hollandaise qui l’a accueilli pour son stage de fin d’études, Helloprint, lui propose un contrat d’un an, Melvil n’hésite pas à signer. “C’est d’ailleurs chez eux qu’est née l’idée de Lox. Passionné par les données, j’étais analyste dans la chaîne de logistique qui représentait un budget important dans les dépenses de l’entreprise. Au quotidien, j’utilisais l’analyse des données pour comprendre les coûts et mettre en place des actions durables pour leur réduction.” Et les résultats furent étonnants : grâce à son travail, l’entreprise réalise qu’elle payait trop sur chaque facture transporteur ! “On s’est aperçu que le prix des transports était trop élevé. Nous avons analysé et réussi à récupérer plus de 100,000 euros suite à des erreurs de facturations, ce n’est pas rien ! »

Avec deux collègues, Anna Rouleau et Dylan Hirsch, ils regardent ce qui se passe ailleurs, comment sont gérés les transporteurs dans des entreprises similaires. Le constat est rapide : la problématique est identique dans chaque entreprise. Le modèle est trouvé, ils seront des réducteurs de coûts de transport : « Helloprint nous a accompagnés et beaucoup aidés, en plus d’être nos premiers clients, ils ont été nos premiers investisseurs !” Le 1^er avril 2020, au lendemain de l’annonce de la pandémie, le trio lance leur société, Lox, depuis la chambre de Dylan, l’un des associés. “Les 6 premiers mois, nous nous sommes concentrés sur la construction du produit et la recherche des premiers clients.”

Philippe Roussel, Robotic Place : du cluster régional au réseau international de la robotique

Créé en 2012, le cluster Robotic Place est animé par Philippe Roussel. 90 adhérents y sont présents, entreprises, laboratoires de recherche et écoles d’ingénieur : « Nous sommes structurés autour de plusieurs expertises : la robotique industrielle (les constructeurs et les intégrateurs), la robotique de service (robots fabriqués en Occitanie et voués à l’export) et les fournisseurs de technologie (intelligence artificielle, électronique, design …). Nous nous étendons également sur les autres domaines de l’industrie du futur : la réalité augmentée, l’impression 3D ou encore la maintenance prédictive. »

Le cluster favorise les relations entre adhérents, communique vers l’extérieur, organise des événements ou encore des participations communes à des salons. Mais surtout, Robotics Place permet à ses adhérents de répondre aux appels d’offres en coopétition : « les demandes concernant la robotique sont toujours des projets complexes qui nécessitent une multitude de compétences. Nous permettons à chacun de nos adhérents, par le système de la coopétition, de se positionner sur son expertise. Le client obtient les meilleurs entreprises qui savent déjà travailler ensemble, chacun sur sa thématique. Nous sommes par exemple sollicités par l’aéroport de Singapour. En période de mousson, les avions au sol sont souvent frappés par la foudre. Ils ont besoin d’une solution robotisée pour ouvrir la soute ou d’autres types de manipulation et protéger les salariés. Nous avons été sollicités pour l’appel d’offres. Ils sont venus rencontrer nos experts. » Développer la robotisation des entreprises est un des enjeux de l’industrie du futur. La Fédération Française des Clusters de Robotique, qui regroupe tous les clusters français, est notamment impliqué dans la création du Comité Stratégique de Filière 

Partenariat avec l’ENSIACET

Racines Sud Singapour

Les rencontres sont limitées à 5 personnes, Jean-Philippe Beraud, notre représentant de zone, a donc réuni quatre adhérents de Racines Sud autour de lui. Les liens sont maintenus !