Rappel à tous nos adhérents : il est très important de penser à mettre à jour votre fiche sur le site internet de Racines Sud. Nous avons une vidéo qui va vous guider pour ce qui ne devrait vous prendre que quelques minutes : Nous vous en remercions par avance !
Marie Aka se lance dans son Event World Tour
Marie s’est lancée dans un projet ambitieux qui force l’admiration. À seulement 26 ans, Marie a déjà une belle expérience dans la communication et l’événementiel : “J’ai été pendant 2 ans assistante communication & attachée presse au sein de Lullaby Communication en parallèle d’un BTS Communication. J’ai dans ce poste beaucoup travaillé pour le Pasino, le Zénith, le Rockstore, ainsi que les festivals du Languedoc-Roussillon, une magnifique expérience. J’ai ensuite obtenu une alternance pour 3 ans au sein du Groupe SERM SA3M, dans le service communication, afin de poursuivre un bachelor et un master. Dans ce poste, j’ai travaillé sur les événements internes et externes, la communication interne et externe, ainsi que l’édition de vidéos. Après l’obtention de mon Master où j’ai été la Major de promotion, je suis partie dans un programme d’échange en Chine financé par le gouvernement chinois durant 3 mois. Depuis mon retour et la crise sanitaire, je prépare mon projet Event World Tour, en plus de m’occuper d’une association de protection animale.”
Ce Event World Tour consiste pour Marie à faire un tour du monde en travaillant sur des événements, sur toute l’année 2022. L’idée est d’être chaque mois sur un événement différent. À ce jour, Marie a réussi à faire rejoindre 10 événements à son projet dans les destinations suivantes : Amsterdam, Tahiti, Moscou, Madrid, Lisbonne, Oslo, Madagascar, Grèce, Budapest et Bratislava.
Sur l’origine de son projet, Marie précise “De multiples raisons m’ont poussée à réfléchir à un tel projet. Après 5 ans d’expérience en plus de mes études, j’avais envie de continuer sur cette bonne lancée d’accumulation d’expériences. Mais en même temps, la découverte du monde m’appelait. J’ai alors eu l’idée de lier voyage et travail, en montant ce projet qui est une première au monde. Quelque chose d’innovant, d’encore jamais vu, mais très ambitieux par la même occasion.. Triplement en temps de pandémie. Mais j’ai décidé de relever le challenge malgré tout. Aussi, ce projet a pour but de progresser en anglais, et d’avoir un CV international.”
Il reste deux destinations à trouver pour Marie, si vous avez une suggestion, vous pouvez la contacter par le site internet de ce projet :
Rackel San Nicolas développe une passerelle entre la France et l’Australie
Rackel a gagné le prix Innovation, Recherche et développement pour cette édition 2021 du prix de l’expatriation. Installée à Melbourne, docteur en génie civil, elle est experte sur les questions de durabilité du béton. Mais elle est aussi enseignante-chercheuse et directrice de recherche : “Je participe activement aux enseignements de mon département et de l’université. Je suis entièrement responsable de plusieurs sujets du cursus d’ingénieur de la première année à la dernière année. L’un des grands changements que j’ai apportés à l’enseignement dans mon département est l’enseignement pratique, car en France, la mise en pratique des théories enseignées durant les études d’ingénieur fait partie intégrante de notre éducation alors qu’à l’université de Melbourne l’enseignement était très théorique. J’ai donc introduit dans ma spécialité plusieurs travaux pratiques qui ont un grand succès auprès des étudiants et de mes collègues. Je suis d’ailleurs maintenant responsable d’une initiative qui aide les enseignants à introduire un aspect pratique dans leur sujet.” Rackel a notamment mis en place un nouveau module dans la formation, dès la première année, ‘la science d’aujourd’hui, les solutions de demain’ : “car ce sont les étudiants d’aujourd’hui qui devront mettre en place demain les solutions innovantes que nous trouvons maintenant” explique-t-elle.
Sur les liens entre les universités et les industriels, Rackel mène un travail de fonds : “je suis aussi très attachée à mettre en contact les élèves avec le monde industriel et j’engage mes partenaires industriels à participer à mes enseignements. Les étudiants apprécient d’être en contact avec le monde de l’industrie à l’université, ce qui leur donne souvent une autre vue sur les théories enseignées et leur apporte un bénéfice certain lors de leur recherche d’emploi. L’intérêt pour mes partenaires industriels est de rencontrer les étudiants, de se familiariser avec leurs enseignements, ce qui leur permet d’avoir une meilleure connaissance de leurs acquis scientifiques et d’apprécier leurs compétences. Cela favorise ainsi leur recrutement dès la fin de leur diplôme.”
Rackel oeuvre également à entretenir et développer les passerelles Australie-France : “depuis 2015, je suis membre du comité de direction de l’association AFAS (The Australian French Association for Science and Technology). Les principaux objectifs de cette association sont de promouvoir les collaborations scientifiques entre l’Australie et la France, de maintenir des liens étroits entre les membres ayant travaillés en France de retour en Australie, de faciliter l’introduction de technologies françaises en Australie, de connecter les membres de l’association entre eux autour de sujets scientifiques, mais également de les exposer à d’autres entreprises, industries, centres de recherche, établissement de formation, etc.” En 2021, l’AFAS a fusionné avec l’association AFRAN Vic-Hub, qui a pour première mission de promouvoir les collaborations entre l’Australie et la France en recherche et innovation, et Rackel fait partie du Comité de direction. Elle essaye de faciliter la venue d’étudiants français et occitans en Australie : “la problématique concerne des systèmes de notations trop différents entre les deux pays. Cela m’a pris du temps de déjà faire prendre conscience de cet écart. Maintenant, le comité de sélection en tient compte, j’ai notamment été soutenue dans cette démarche par des enseignants français de médecine.”
Ils ont rejoint Racines Sud
Rackel SAN NICOLAS/Enseignement/Melbourne Australie
Frédéric BARAUD/Enseignement/Lima Pérou
Raphael BELMIN/Agro-Agriculture/Sénégal Afrique
Retour sur le 12e prix de l’expatriation
Le jury s’est réuni le 8 décembre dernier à la Maison des Relations internationales. Débats et discussions pour choisir au milieu de toutes ces perles aux parcours exceptionnels la cuvée 2021.
Voici les lauréats de l’édition 2021 des Prix de l’expatriation :
– Le prix ambassadeur : Céline Khuu à Montréal
– Le prix Jeune Expat : Melvil Donnart à Rotterdam
– Le prix de l’Entrepreneur : Vincent de Saint-Exupéry à Hong Kong
– Le prix Innovation et R&D : Rackel San Nicolas à Melbourne
– Le prix Coup de cœur du jury : Caroline Ducros à Ouagadougou
– Le prix Rebond Expat : Cécile Gylbert à Sète
– Mention spéciale du jury : Raphaël Belmin au Sénégal
– Le prix Engagement Sociétal : Armel Segretain en France
Et retrouvez l’article détaillé sur ces lauréats sur Hérault Tribune :