Le concept
Emprunte Mon Toutou met en relation ceux qui cherchent à prendre soin d’un toutou, mais ne peuvent en adopter un à plein temps, avec les maîtres de chien qui ont besoin de confier leur toutou lorsqu’ils s’absentent quelques heures ou un weekend. Tout le monde s’y retrouve !
Interview : Thibaut Pfeiffer, président
Vous êtes le fondateur de Empruntes mon Toutou, comment avez-vous eu cette idée ?
Emprunte Mon Toutou connecte les propriétaires de chien qui ont besoin de les faire garder ou promener avec des bénévoles “emprunteur” qui, pour pouvoir combler un manque de toutou dans leur vie, promènent et s’occupent de ces chiens gratuitement. L’idée est venue car j’étais moi même frustré de ne pas pouvoir avoir un chien et j’avais “emprunté” de temps en temps le chien d’amis pour faire une promenade. Ayant constaté le bien-être que cela apportait au chien et à moi-même, et le service rendu aux amis, j’ai imaginé un réseau qui mette en relation les personnes comme moi avec des propriétaires de chien.
Comment animez-vous et recrutez-vous de nouveaux clients ? combien d’ailleurs aujourd’hui sont-ils ?
Nous avons près d’un million de membres inscrits, dont les trois quarts en France mais aussi de très nombreux membres à l’étranger (principalement en Espagne et Italie). Nous les recrutons par de nombreux moyens : bouche à oreille, publicité sur les réseaux sociaux, référencement sur les moteurs de recherche, relations presse, etc.
Vous avez démarré votre activité sur Toulouse, dans quelles villes et quels pays vous êtes-vous implantés ?
Nous sommes partout en France, et aussi en Espagne, Italie, Allemagne, Suisse, Belgique.
Pouvez-vous nous parler de votre modèle économique et de vos projets de développement ?
Les membres peuvent prendre un abonnement “premium” qui inclut une assistance vétérinaire 24h/24 en cas de problème, une assurance vétérinaire, des contacts illimités ainsi que d’autres mesures de sécurité. Nous avons aussi de nombreux contrats B2B autour de la data (par exemple avec Matmut, Purina, Animalis, etc.).
Notre projet est de continuer à développer et améliorer le service en France et à l’international, en continuant d’innover au sein de nos plateformes digitales, sur le marché de la garde d’animaux, et sur le marché de la data animaux de compagnie.
Avez-vous des concurrents sur ce secteur ?
Nous sommes les seuls à faire ce service bénévole, nous avons cependant des concurrents sur le marché de la garde d’animaux : chenils, dog sitters, etc.