en occitanie, Malgré la Crise, l’activité se maintient

Malgré la crise énergétique, l’activité régionale se maintient selon la Banque de France

En octobre, l’activité a continué de faire preuve de résilience malgré l’impact croissant de la crise énergétique sur les trésoreries et les marges des entreprises d’Occitanie, explique la Banque de France. La dernière note de conjoncture de l’institution précise que « la croissance de l’activité industrielle régionale s’est accélérée alors qu’elle a reculé au niveau national, portée par l’agroalimentaire et l’aéronautique ». En revanche, la progression de l’activité dans les services marchands et le bâtiment a ralenti dans la plupart des sous-secteurs. Concernant les effectifs, ces derniers « ont été sensiblement étoffés dans l’industrie, plus modestement dans les services marchands et ont légèrement reculé dans le bâtiment ».

Renforcement des effectifs

Les hausses de prix ont ralenti et les stocks industriels se sont tendus notamment dans l’agroalimentaire et les équipements électroniques. Au niveau financier, la situation générale des trésoreries s’est maintenue « à un niveau jugé conforme à la période sauf pour les transporteurs, toujours en tension du fait des prix et de l’accès aux carburants ». En novembre, la Banque de France table sur une croissance de l’activité « plus soutenue dans l’industrie et le bâtiment et stable dans les services marchands ». Et les hausses de prix devraient s’atténuer hormis dans le bâtiment où l’augmentation des tarifs des devis sera de nouveau significative. Les chefs d’entreprises envisagent par ailleurs de renforcer leurs effectifs dans tous les secteurs.

Interrogées pour la première fois au niveau national par la Banque de France sur les conséquences de la situation énergétique, 25 % des entreprises indiquent que leur activité du mois d’octobre a été touchée, dont 7 % fortement. Pour les trois prochains mois, près de quatre entreprises sur dix s’attendent à un impact (faible ou fort) sur leur activité. S’agissant de l’impact sur leurs marges, toujours dans les trois prochains mois, il concerne deux entreprises sur trois dans le bâtiment et l’industrie manufacturière, et près d’une entreprise sur deux dans les services marchands.